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région ile de france - Page 14

  • LYCEE MICHELET A VANVES : UNE RENOVATION DES INSTALLATIONS SPORTIVES FINIE POUR LA VANVEENNE

    Les coureurs de la Vanvéenne samedi devraient avoir un aperçu des nouveaux équipements sportifs du lycée Michelet en traversant son parc, non par cette longue allée pentue entre la piscine et le pavillon Mansart, mais en longeant et contournant certains équipements sportifs après avoir passé par la porte du bd du Lycée, vers l’ex-CNED, et remonter jusqu’aux Ruches et longer les bâtiments du lycée depuis le pavillon Mansart jusqu’au bâtiment accueillant le collège pour ressortir place de Lattre de Tassigny.   

    IDF Construction Durable qui est le maître d’œuvre, a réceptionné les derniers équipements - halle et abris de stockage - de la Cité scolaire Michelet de Vanves à la mi-Mai, après avoir entièrement rénové l’ensemble des terrains sportifs et construit un bâtiment d’accueil. Cette  rénovation des équipements sportifs avait  démarré à la fin de l’été 2020 :  le terrain de football/rugby a été mis à disposition des élèves dès mars 2021, mais l’ensemble des autres installations a dû attendre le début de cette année pour accueillir ses premiers sportifs. Une ultime intervention restait à réaliser avant de pouvoir procéder à la réception finale : le marquage au sol des terrains de la halle. Impossible en-dessous d’une certaine température, cette opération n’a pu être menée qu’au printemps.

    Rappelons qu’au cœur d’un vaste pôle sportif de 36 106 m², les équipements sportifs de la Cité scolaire Michelet offrent désormais des conditions idéales aux 2300 collégiens et lycéens qui la fréquentent avec son terrain multisports couvert, son terrain de football/rugby, son plateau de lancer (disque et poids) ou encore son anneau d’athlétisme flambant neuf.

    D’un montant total de 8,265 M€, cette opération est financée par la Région Île-de-France, le Département des Hauts-de-Seine mais également la Ville de Vanves. En contrepartie de cet investissement municipal, les associations vanvéennes peuvent dorénavant accéder au parc sportif.

  • VANVES AU CŒUR DE LA BATAILLE DU PERIPH ENTE HIDALGO ET PECRESSE

    Il n’a pas échappé aux vanvéens comme aux parisiens et franciliens qu’Anne Hidalgo, a confirmé lors  d'une conférence de presse tenue mercredi dernier, qu’elle voulait transformer le boulevard périphérique,  cet anneau circulaire de 35 km, qui fêtera son demi-siècle en 2023, en une «ceinture verte» de la capitale, en promettant de végétaliser 10 hectares et de planter 70 000 arbres en réduisant le nombre de voies de circulation «Nous voulons offrir aux 500 000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un « cadre de vie plus harmonieux, plus agréable ».  La «voie olympique», réservée aux participants des JO de 2024 (athlètes, officiels, secours), sera ensuite réservée aux bus, taxis et covoiturage. Ces deux mesures devraient  permettront de retirer 80 000 véhicules de la circulation. « Notre objectif, c'est 2 fois 3 voies sur l'ensemble de l'infrastructure». Pour mener à bien ce projet, Anne Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener « toutes les concertations légales » et promet « d'écouter » les automobilistes, mais aussi les « routiers, les commerçants ».

    La maire de Paris  devrait faire face à l'opposition radicale sur ce dossier de la présidente de la Région IDF, mais aussi de maires de banlieue,  qui avait en 2021 demandé à l'État de reconsidérer cette infrastructure municipale comme une infrastructure régionale et demandé «des études d'impact» avant que la mairie ne lance ses projets. Car, sur le périphérique, 40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens, selon la région Île-de-France. Valérie Pécresse avait même organisé une consultation en ligne dans laquelle 90 % des votants s'opposaient à la « suppression » d'une voie sur le périphérique.

    Mais là où cette nouvelle polémique devient croustillante, c’est qu’Anne Hidalgo, très maligne, pour désamorcer cette opposition, avait choisi  l’Académie du Climat,  installé dans cette ancienne mairie du 4e arrondissement aux magnifiques escalier d’honneur et grande salle des fêtes,   pour présenter ce projet afin de bien insister sur les objectifs – « garantir une meilleure qualité de vie, lutter contre le réchauffement climatique, réduire la pollution des gaz à effets de serre » – et invité des maires, surtout de gauche, de l’Est parisien pour appuyer ce projet : «Nous ne pouvons pas avancer tout seuls, nous ne voulons pas avancer tout seuls», a d’ailleurs assuré la maire de Paris avant d’ajouter : « Je ne peux pas ignorer les 10 millions de personnes qui vivent en dehors de Paris.» Or d’après la presse présente, un seule élu de droite était présent à cette conférence presse : Bernard Gauducheau,  maire UDI de Vanves. Alors que le groupe LR du conseil de Paris  réagissait  «Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens». Il est vrai que Vanves comme Malakoff ont bénéficié de cette couverture du Périph du temps de Bertrand Delanoë qui a couté les yeux de la tête, sur laquelle ont été aménagé un espace vert et des aires de jeux entre les portes Brancion et de Vanves, en espérant allonger cette couverture jusqu'à la porte de la Plaine. Impossible vu le coût et maintenant le projet à long terme de le transformer en boulevard urbain.

    Radicalement opposée au projet, Valérie Pécresse, présidente de la Région, a annoncé dans un communiqué, saisir la Commission nationale du débat public (CNDP) pour qu'une «vraie concertation soit enfin organisée» sur le sujet. «La Ville de Paris ne peut s'entêter à faire cavalier seul sans à aucun moment évaluer les conséquences d’un rétrécissement définitif du périphérique sans solutions alternatives crédibles pour les déplacements en IDF. La Ville de Paris ne peut pas confisquer le débat et doit entendre la voix des usagers. C’est la raison pour laquelle la Région Ile-de-France va saisir sans délai la Commission nationale du débat public du projet de rétrécissement définitif du périphérique porté par la mairie de Paris. Elle veut qu’une vraie concertation soit enfin organisée sur l’avenir de ce projet incluant toutes les personnes concernées, usagers et riverains, milieux économiques et associations, sur la base d’une étude d’impact complète et sincère, car cette infrastructure est d’intérêt régional et national. L’avenir du périphérique n’appartient pas à la Ville de Paris mais aux Franciliens et au plus d’1 million d’usagers, français ou étrangers, qui l’empruntent chaque jour» explique-t-elle

  • LA CRISE SANITAIRE A CHANGE LES HABITUDES DE CONSOMMER TANT A VANVES QU’EN ILE DE FRANCE OU AILLEURS

    Voilà deux ans, le premier confinement, puis les deux autres suivant entrecoupés de périodes d’assouplissement, avec des couvre-feux aux horaires plus ou moins contraignants et des limitations dans les déplacements entrecoupés de périodes d’assouplissement, avec des couvre-feux aux horaires plus ou moins contraignants et des limitations dans les déplacements, ont profondément changé nos habitudes de consommer

    Près de neuf Franciliens sur dix ont «profité» de la crise Covid-19 pour acheter plus souvent en ligne ou « s’y mettre», pour ceux qui ne le faisaient pas auparavant. La proportion d’acheteurs fréquents (une fois par semaine ou plus) est en nette augmentation, à 21% contre 14% en 2016. Les 25-34 ans sont les acheteurs les plus fréquents. Cette progression s’est faite au détriment des achats en magasin : si l’alimentaire, les cosmétiques et la santé, le bricolage-jardinage et les fleurs restent encore principalement achetés en magasin, le prêt-à-porter et les chaussures, les jeux et les jouets, ainsi que les produits électroménagers sont achetés presque autant en ligne qu’en magasin.

    En fonction des produits considérés, une proportion variable de Franciliens (entre 6% et 17 %) a acheté sur Internet pour la première fois lors de la crise Covid-19, et cela, quel que soit le produit. C’est particulièrement le cas pour l’alimentation  avec 61% de nouveaux acheteurs, et la restauration avec 65%.. En 2021, un Francilien sur quatre achètait des produits alimentaires en ligne, et quatre Franciliens sur dix y commandaient des repas, contre deux sur dix un an plus tôt. Les plus de 65 ans ont le plus maintenu ou augmenté leur fréquence d’achat de produits alimentaires en ligne par rapport à l’année précédente (54%), tandis que, pour la restauration, ce sont les 18-24 ans (72%). Les actifs sont susceptibles de consommer de la restauration en ligne 1,3 fois plus que les non-actifs ; les 25-34 ans quatre fois plus que les plus de 50 ans ; et les 18-24 ans trois fois plus. Les habitants de Paris et de la petite couronne y ont recours 1,3 fois plus que ceux de la grande couronne, sans doute en raison de revenus plus élevés et, surtout, d’une plus grande offre de restauration au cœur de la métropole.

    Si ces confinements ont changé nos habitudes, elles ont eu un fort impact sur nos commerces d’une ampleur variable selon leur secteur d’activité, leur format ou leur localisation : Le commerce spécialisé non alimentaire en magasin a été le plus touché, avec des secteurs plus affectés que d’autres : habillement-chaussures (-22 %), culture-loisirs (-15 %) et parfumerie (-13 %). En revanche, d’autres secteurs, comme l’alimentation, ont mieux résisté. Les charcuteries-traiteurs-épiceries fines (+57% de magasins), les primeurs (+11%) et les magasins bio (+13%), par exemple, ont profité du «fait maison» et du «manger sain », favorisés pendant les confinements ; mais les cavistes et les boulangeries-pâtisseries ont souffert davantage». Face à ces contraintes et à l’évolution des comportements, les commerces, qu’ils soient petits ou grands, ont dû s’adapter, et ils ont su le faire: prise de commande à distance ; développement du click and collect ; recours aux caisses en libre-service et au paiement sans contact ou dématérialisé ; livraison par les commerçants et les restaurateurs ; ouverture plus tôt lors des couvre-feux à 18 h…Le commerce en ligne s’est avéré être une réponse efficace aux contraintes imposées par la pandémie